MESSAGE FROM THE KING
Interdit aux moins de 12 ans avec avertissement
Avec un billet retour pour l’Afrique du Sud sept jours plus tard, et 600 dollars en poche.
Au bout de 24 heures, il découvre que sa sœur est morte dans des circonstances étranges…
Si le pan 70’s de la première partie se révèle plus fort que les élans 80’s, voire 90’s, de la seconde, et si le récit aurait peut-être gagné à être un peu plus ramassé, « Message from the King » conserve une grande efficacité.
Brutal et dense, cette série B qui fleure bon la vengeance old school est une lettre d’amour aux amateurs de cinéma énervé et malpoli. Fabrice du Welz tire son épingle du jeu à la manière d’un cinéaste contrebandier (pour reprendre le terme de Scorsese) et dynamite la marge réduite qui lui est accordée (codes du genre, budget serré) pour livrer un film aux contours connus et qui, pourtant, ne ressemble qu’à lui. Un classique scénario de vengeance, construit comme un street movie à travers un Los Angeles poisseux, tendu et violent comme les films noirs des années 1990 dont il s’inspire.