Cars 3

Nationalité américain

 

Dépassé par une nouvelle génération de bolides ultra-rapides, le célèbre Flash McQueen se retrouve mis sur la touche d’un sport qu’il adore. Pour revenir dans la course et prouver, en souvenir de Doc Hudson, que le n° 95 a toujours sa place dans la Piston Cup, il devra faire preuve d’ingéniosité. L’aide d’une jeune mécanicienne pleine d’enthousiasme, Cruz Ramirez, qui rêve elle aussi de victoire, lui sera d’un précieux secours…

  • Les scènes d’action sont spectaculaires, mais en plus…
  • Le film émeut avec son héros vieillissant…
  • Et un personnage féminin fort relance la saga.

Cars 3 de Brian Fee est l’une des excellentes surprises de cet été. Aussi émouvant que le premier volet et plus rythmé que le deuxième, tous deux réalisés par John Lasseter pour Pixar, ce nouvel opus est sans doute le plus réussi de la saga. « John était là comme un ange gardien pour nous conseiller, explique la scénariste Kiel Murray à 20 Minutes. Cette série de films lui tient particulièrement à cœur parce que son père était garagiste et que ses fils adorent les voitures. »

Ovationné lors de sa projection hors compétition au Festival d’Annecy, Cars 3 permet de retrouver un Flash McQueen vieillissant doublé par Guillaume Canetdépassé par des jeunots qui en ont plus que lui sous le capot. Entraîné par Cruz, une coach à la carrosserie rutilante et au caractère en acier trempé, il tente de retrouver la forme car il refuse catégoriquement de renoncer à la course. Ses nouvelles aventures émeuvent et amusent. 20 minutes explique pourquoi.

Une héroïne belle comme un camion

Cruz (doublée par Alice Pol en français) a demandé beaucoup d’efforts aux animateurs. « John a toujours tenu à ce que les héros de Cars soient des voitures créées par Pixar. Celle-ci devait avoir une ligne racée et dynamique, révélatrice de sa hargne », précise la scénariste. Ce n’est que petit à petit que le spectateur découvre la fêlure qu’elle cache dans son moteur. « Elle devait séduire le public des deux sexes comme les gens qui se fichent des voitures », précise Kiel Murray. Misson accomplie : Cruz est l’un des personnages les plus aboutis de la saga.

Le choc des tôles

Dès leur première rencontre, les rapports entre Flash et Cruz font des étincelles. « Elle me ressemble, avoue Kiel Murray. Elle ressent le besoin de faire ses preuves dans un univers très masculin ce qui explique son côté agressif. » D’abord enthousiaste à l’idée de prendre en charge un héros de son enfance, Cruz se heurte violemment à la mauvaise volonté de son élève. « Elle donne un coup de jeune à Flash comme à la saga Cars. » Son dynamisme est l’un des éléments forts de l’histoire.

Ça roule à fond de caisse

Des scènes de course où Flash mord la poussière ou une séquence où il se retrouve avec Cruz au milieu de véhicules redoutables apportent des décharges d’adrénaline bienvenues. « Il faut constamment renouveler les situations auxquelles il est confronté, insiste Kiel Murray. J’ai fait beaucoup de recherches sur les différents types de compétitions automobiles pour trouver de nouveaux défis à lui faire vivre. » Le public vibre au rythme des accélérations et des coups d’arrêt des deux personnages principaux.

Des émotions pied au plancher

« Cette histoire, c’est un peu celle de John Lasseter qui a passé le relais à Brian Fee pour réaliser le film. Il savait qu’il était temps pour lui de confier Cars à d’autres », s’amuse Kiel Murray. Si Flash est hanté par le souvenir de Doc Hudson, son mentor, et par une visite à de vieux tacots, il est passé dans le camp des anciens ce qu’il peine à accepter. Sa prise de conscience émeut parce qu’elle est d’abord douloureuse avant de mener à un épanouissement revigorant.